PREMIÈRE PAGE – LES ENCHANTEURS – RESEARTH

©Charlotte Abramow | Équilibre instable et jaune, 2014

Première page, Les enchanteurs, Researth

Fisheye Gallery

Du 4 juillet au 30 septembre 2021

Vernissage le jeudi 08 juillet à 18h00 24 h

Du 4 au 11 juillet > tous les jours de 11h-20h
Puis du mardi au samedi 11h-20h, dimanche 13h-19h ou sur Rendez-vous

Charlotte Abramow
Stéphane Lavoué
Brieuc Weulersse

Pour cette nouvelle année à Arles, la Fisheye Gallery réunit, dans un même espace, deux expositions de deux artistes emblématiques de la galerie et un lauréat du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale.

Envisagée comme la trajectoire des débuts du travail de Charlotte Abramow, l’exposition Première page retrace la manière dont l’artiste, depuis l’âge de 18 ans, déjoue les codes et les clichés associés à la beauté féminine. Sans jamais essentialiser les femmes à une seule image, ni en faisant un catalogue d’expériences, le travail d’Abramow s’attarde sur les plis, les traces, les cicatrices. Les corps deviennent une matière ludique et sortent de l’hypersexualisation. L’artiste donne une corporéité à ses sujets. Loin des images lissées qui pullulent dans les publicités ou sous les filtres d’Instagram, les femmes sous l’objectif d’Abramow ont du relief.

Avec Les Enchanteurs, Stépahne Lavoué pose son regard une nouvelle fois sur la Bretagne, son territoire d’adoption. Suite à la lecture des Légendes de la Mort, d’Anatole le Braz paru en 1893, l’artiste sillonne les Monts d’Arrée, entre errance et quête, sur les traces de l’Ankou, ou peut-être est-ce le fantôme qui suit ses pas. Les enchanteurs sont ceux que l’artiste a rencontré, au fil des courants telluriques que l’on sent vibrer dans les pierres granitiques de Cornouailles, de Goëlo ou de Trégor, sur une terre battue par le vent, que la mer borde de toute part. Ils ne sont pas là par hasard, sur cette lande habitée pour toujours par les légendes celtes, les superstitions chrétiennes et païennes.

Lauréat du prix Nouvelles écritures de la photographie environnementale, Brieuc Weulersse questionne les notions d’écologie, d’effondrement et de collapsologie. Dans sa série Researth, le photographe va plus loin dans sa découverte et s’interroge sur la recherche scientifique à l’heure des théories de l’effondrement.
Le photographe propose, dans une approche documentaire renouvelée, de mettre un pied dans le monde de la recherche expérimentales où étudiants et chercheurs travaillent afin d’apporter des solutions à notre avenir incertain.

Stéphane Lavoué, Monts d’Arrée, 2021

Stéphane Lavoué | Monts d’Arrée, 2021

Brieuc Weulersse, Researth, 2021

©Brieuc Weulersse | Researth, 2021

Fisheye Gallery

19, rue Jouvène
13200 Arles

contact
Salomé d’Ornano
06 30 77 90 63

Ouverte en octobre 2016, la Fisheye Gallery est située dans le 10e arrondissement de Paris, dans un lieu exclusivement dédié à la photographie, à deux pas du canal Saint-Martin. Forte d’un second espace de 200 m2 ouvert à Arles, la galerie est fière de représenter des artistes aux écritures diverses et de soutenir des initiatives culturelles, comme en témoignent les partenariats noués depuis sa naissance avec les festivals Circulation(s) et La Gacilly.
En tant que jeune galerie, la Fisheye Gallery tend à se démarquer en proposant une programmation émergente internationale décomplexée. Elle assume son rôle de défricheur de nouvelles écritures photographiques dans les grandes foires européennes comme devant les institutions publiques et les acteurs de la photographie.
La galerie est présidée par Benoît Baume, cofondateur du groupe Fisheye, dont le magazine du même nom se consacre à l’actualité de la photographie et au rôle de cet art dans notre société d’un point de vue économique, culturel et sociologique.