INK WORK – VÉNUS D’ARLES – PROPAGANDA
©Phénix Varbanov, Encres froissés
Ink work / Vénus d’Arles / Propaganda !
Belle n.m. Beau n.f.
Du 12 novembre au 30 novembre 2021
Sur RDV ou par hasard
Phénix Varbanov, Harold Ambellan
Burgeat, Copper, Lui, Cook, Chomel, Han, Gao, Da, Flomen, Jones, Gilles, He, Ji, Kang, Person, El Saai, Li, Zhang, Zheng, Yang, Ye, Vu, Vorpsi, Wu, Manifeste Aesthethic, Xu, Qiu, Ji, Qi, Méa…
Phénix Varbanov (né en 1962 à Sofia, diplômé des Beaux Arts de Paris, vit et travaille entre Paris et la Chine)
La vie de Phénix Varbanov se lit comme un roman. Fils d’une mannequin chinoise chargée de lancer Maxim’s et Pierre Cardin en Chine et d’un plasticien bulgare, Phenix retourne en Chine dans les années 70s dans un avion affrété par l’Ecole des Beaux Arts de Hangzhou pour rapatrier les artistes importants comme Zao Wouki. La Chine de cette époque n’a rien à voir avec L’Europe. Mais il s’y plaît (comme sa sœur) à être chinois, et à être occidental. Là-bas, imprégné du monde de l’arte povera, et de l’art conceptuel français des années 50, Soulages et compagnie, il revient étrangement vers ses sources. Il adopte l’encre chinoise qui lui rappelle son enfance.
Varbanov utilise l’encre et le papier de riz, les éléments sacrés du lettré chinois. Il associe l’encre noire traditionnelle à l’encre plus contemporaine bleu, sépia et rouge. Il préfère les formats verticaux mais expérimente également avec l’ovale.
Il imbibe le papier d’encre, le froisse, ajoutant parfois un cercle rouge, toujours au centre de la composition, le cercle de l’infini. Ses œuvres ressemblent à un rituel, toujours identique, presque shamanique, une façon de voir les choses et le monde, une façon de l’interpréter.
Sa technique est aussi son œuvre.
« La calligraphie et l’encre chinoise sont des procédés naturels, à partir d’éléments naturels. On le voit bien. Je froisse le papier et je le recouvre d’encre. Je rajoute des détails au pinceau. Des paysages apparaissent, des montagnes, des crevasses, des ciels nuageux, le vide et le plein… Je me retrouve quelque part entre Orient et Occident. »
Harold Ambellan (1912-2006)
La Vénus des Mers, une installation de peintures, céramiques, bronzes et dessins avec éléments du studio d’Harold Ambellan (1912-2006).
Un coquillage. Une hélice à double révolution. Une spirale. Une volute. Un nu dessiné d’un trait, un mouvement continu et fluide. La mer, le sable, les vagues. Formes organiques. Expressionnisme, cubisme, surréalisme. L’œuvre d’Ambellan était aussi fluide que sa signature. Il mélangeait gouaches et pastels, réalisait des dessins sculpturaux dans le sable avec ses doigts, ensuite des moules qu’il transformait en argiles, résines et bronzes. Ambellan s’inspirait de la mer Méditerranée, à Antibes, Cagnes-sur-Mer et en Camargue, imaginant des personnages, masculins et féminins, Vénus surgis de la mer et du ciel.
©Ambellan, installation Vénus
Hôtel de Grille
14 rue de Grille
13200 Arles
contact
Pia Copper
06 89 33 63 16
Le nom de la galerie BELLE [bɛl]. n. f. BEAU [bo]. n. m. qui se situe à l’Hôtel de Grille, dérive du “Manifeste Aesthethic” qui a inspiré son nom.
Le Manifeste énumère les mots importants et leurs définitions. Il commence avec par le mot « beauté » et se termine par le mot « désir ». Il renvoie d’une certaine façon à l’histoire romaine d’Arles et aux inscriptions qui parsèment la ville. Les définitions du Manifeste seront imprimées sur une plaque signalétique en hommage au docteur Rouvière, médecin-radiologue de l’université de Montpellier qui avait son cabinet à l’Hôtel de Grille.
L’Hôtel de Grille, magnifique bâtisse du XVIIe siècle, doit son nom à une famille génoise bien établie en Provence. Le nom a été changé de grillo (italien) en français (grille). La famille occupe les lieux depuis plus de trois cents ans. Les bureaux se sont aujourd’hui subtilement transformés en cabinet de curiosités/galerie d’art.
Le Roi Soleil a passé la nuit dans l’Hôtel pour y marier sa belle.
Inspiré par la renaissance culturelle d’Arles, la galerie représentera des artistes internationaux, peintres, sculpteurs, photographes, poètes, réalisateurs, vidéastes, artistes de performance et lors des Rencontres d’Arles, photographes.
La galerie invitera aussi de nombreux artistes chinois.
Pia Camilla Copper / Julien Batifol