FATA MORGANA

© Sébastien Reuzé

Fata Morgana (Cascadeur)

Galerie Quatre

Du 25 juin au 31 juillet 2021

Ouverture vendredi 25 juin et samedi 26 juin de 15h À 19h, en présence de l’artiste.

Du mercredi au samedi de 15 h à 19h et sur rendez-vous

Sébastien Reuzé

« PAR TEMPS CLAIR ON VOIT LA CORSE »

Le nom Fata Morgana désigne un mirage.
Une illusion optique qui par l’effet de la chaleur produite entre un point regardé et un point regardant dévie et déforme les rayons lumineux pour produire des visions évocatrices de reliefs nouveaux.
En réalisant des photographies analogiques en couleur, j’ai conservé et assemblé les « bouts d’essais », languettes de papier photosensibles servant à évaluer la densité du tirage dans sa phase préparatoire. Ceux-ci formèrent des compositions, d’abord à plat, puis dans des maquettes, avant d’être in situ, visant à atteindre un stade où la photographie existe pour ce qu’elle est, avant ce qu’elle représente comme support de figuration.
Ici la photographie est incarnée par son support. Elle est tangible, spatiale, elle est un matériau qui peut se penser pour lui-même, ou en fonction du contexte qui l’environne. Elle est abstraite. Révélatrice d’images mentales. Une photographie non figurative, à la présence très forte.
Pour la Galerie Quatre, à Arles, je propose une nouvelle fresque Fata Morgana (les précédentes ayant été réalisées au Fomu — Fotomuseum Antwerpen, puis au Centre Photographique d’Île de France). Cette installation fera le lien avec le projet @journaldutraindespignes, une intervention qui aura lieu entre Nice et Digne-Les-Bains et sur Instagram, du mois de juin au mois d’Octobre 2021, en collaboration avec l’organisme Botox(s) et la Villa Arson à Nice (F).

©Sébastien Reuzé, La photographie à l’épreuve de l’abstraction

©Sébastien Reuzé, La photographie à l’épreuve de l’abstraction, Centre photographique d’Île-de-France, group show, 2020.

Le @journaldutraindespignes présente chronologiquement la remontée en images d’une rivière symbolique, vers la source de la mémoire.
Réalisé entre la Méditerranée, à Nice — où j’ai grandi, et commencé la photographie —, et les Alpes, ces photographies convoquent le roman de Joseph Conrad, Au Cœur des Ténèbres, et celui de JG Ballard, Le Jour de la Création. La rivière est envisagée comme un corps temporel et tangible, lascif étendu et fertile, où l’eau irrigue les ruisseaux et rivières comme le sang les vaisseaux. Journal Du Train Des Pignes est une quête, à la recherche d’un état primitif.

Galerie Quatre

67 rue du Quatre Septembre
13200 Arles

contact
Laurent Bourderon
06 09 75 36 50

Depuis 2015, la galerie quatre constitue un volet de diffusion de l’œuvre d’artistes sous forme d’expositions dans la galerie ou dans des lieux associés, notamment en partenariat avec la ville d’Arles.

Consacrée à l’art contemporain, la programmation se développe autour des pratiques actuelles avec la volonté de mêler les scènes intergénérationnelles locale et internationale, artistes reconnus et en devenir. Ce champ large laisse place à l’inattendu, chaque exposition renouvelant intégralement ses enjeux propres, chaque artiste travaillant sur un projet unique. Le projet de la galerie quatre est d’offrir avec chaque exposition une expérience de rencontre avec l’art pour tous les publics.