AILLEURS EST MAINTENANT – GDZIE INDZIEJ JEST TERAZ

© Richard Petit – Border Line – Fantômes dans la Forêt
Ailleurs est maintenant – Gdzie indziej jest teraz
le lac gelé
Le 27 mai 2022 à partir de 19h
Isabelle Macor / traductrice littéraire et auteure
« … je me demande où nous habiterons Après. Après, c’est – à – dire là où avant il y avait une usine à produire de la vie pour l’au- delà. Ce sera entre ce que nous n’avons pas fait et ce que nous ne ferons plus. »
Ewa Lipska – traduction Isabelle Macor
en polonais :
« … zastanawiam się , gzie zamieszkamy Potem. Potem, czyli tam, gdzie przedtem stała fabryka, która produkowała życie pozagrobowe. Będzie to pomiędzy tym, czego nie zrobiłyśmy i czego już nie zrobimy. »
Dans le cadre de la Nuit de la Poésie à l’Hauture, Isabelle Macor, traductrice littéraire, auteure, lira des poèmes qu’elle a traduit du polonais, du russe et de l’anglais en résonance avec notre monde et la tragédie actuelle en Ukraine.
le lac gelé
27 rue du Grand Couvent
13200 Arles
contact
Richard Petit
06 33 05 99 20
Début 2022, mon ami Jacques Lafont, fondateur de la galerie nîmoise le lac gelé décide de prendre sa retraite. Il ferme sa galerie à Nîmes et m’en offre gentiment le nom, que j’ai toujours trouvé infiniment poétique. Désormais, mon lieu s’appellera donc le lac gelé.
Pour quelques événements particuliers, ma maison devient une galerie éphémère. J’aime y inviter des artistes et organiser avec eux l’exposition de leurs œuvres. C’est parfois aussi l’occasion de montrer mon propre travail.
J’habite depuis longtemps déjà une maison du seizième siècle, dans le quartier de l’Hauture à quelques pas des Arènes d’Arles. C’est en m’installant à Arles que j’ai découvert la photographie et suis devenu artiste. Depuis lors, cette maison a abrité de nombreux amis artistes et photographes, comme si ce lieu était déjà destiné à montrer des images.
L’été 2021, suite à la fermeture de Voies Off qui avait toujours été ma galerie, et après les confinements liés au Covid, je ressentis la nécessité d’ouvrir ma maison pendant les Rencontres. J’y ai montré l’île des Dieux, projet que je n’avais jamais exposé à Arles.
Je pris goût à l’exercice et décidai de le pérenniser.