L’exposition Le temps vibré, invite à une déambulation poétique où entrent en résonance, les peintures de Philippe Judlin, temperas blanches et grises, les photographies d’un gris évanescent de Laurie Dall’Ava.
À travers une démarche inscrite dans la durée, les deux artistes transforment la donnée originelle de manière à la faire disparaître, tout en en gardant la trace, pour donner à voir autre chose, dans un processus de déroutement. Se tenant également éloignés du spectaculaire, la force et le sens de leurs œuvres minimales, l’intensité de l’émotion qu’elles suscitent, ne peuvent s’appréhender que dans la lenteur et le silence de la contemplation.