LE TROU NOIR QUI NE DEVRAIT PAS EXISTER

Crétinozoïde 14 © Moine de la non-existence de la pensée

Le trou noir qui ne devrait pas exister

le lac gelé

Du 16 au 29 septembre 2022

Vernissage le vendredi 16 septembre à 18h

Horaires d’ouverture :
Du 16 au 18 septembre de 13h à 19h
Du 23 au 25 septembre de 13h à 19h
Ou sur rendez-vous

Moine de la non-existence de la pensée

À vous tous, un par un,
je m’adresse patiemment.
Je distille mon parfum
à la goutte seulement.

Alors vos obédiences,
vos églises, vos nations
n’ont aucune importance
pour mes bulles de savon.

Pourquoi payer le prix
de mon indépendance ?
Je balaye ton mépris
et ses interférences.

Mes amis sont des femmes,
des chiens ou des courgettes
Contre vous je proclame
l’évangile des chouettes.

Quant à l’art aliéné
aux biftons des élites
ma culotte sur les pieds
je lui montre ma bite.

La matière me tutoie
car je suis son vieux pote.
Qu’importe que Saint Éloi
ne me cire pas les bottes !

Dans mon isolement
je démonte le micmac.
Les cons dans deux cents ans
m’étudieront en fac.

Crétinozoïde 12 © Moine de la non-existence de la pensée

Crétinozoïde 12 © Moine de la non-existence de la pensée

Crétinozoïde 29 © Moine de la non-existence de la pensée

Crétinozoïde 29 © Moine de la non-existence de la pensée

le lac gelé

27 rue du Grand Couvent
13200 Arles

contact
Richard Petit
06 33 05 99 20

Début 2022, mon ami Jacques Lafont, fondateur de la galerie nîmoise le lac gelé décide de prendre sa retraite. Il ferme sa galerie à Nîmes et m’en offre gentiment le nom, que j’ai toujours trouvé infiniment poétique. Désormais, mon lieu s’appellera donc le lac gelé.
Pour quelques événements particuliers, ma maison devient une galerie éphémère. J’aime y inviter des artistes et organiser avec eux l’exposition de leurs œuvres. C’est parfois aussi l’occasion de montrer mon propre travail.
J’habite depuis longtemps déjà une maison du seizième siècle, dans le quartier de l’Hauture à quelques pas des Arènes d’Arles. C’est en m’installant à Arles que j’ai découvert la photographie et suis devenu artiste. Depuis lors, cette maison a abrité de nombreux amis artistes et photographes, comme si ce lieu était déjà destiné à montrer des images.
L’été 2021, suite à la fermeture de Voies Off qui avait toujours été ma galerie, et après les confinements liés au Covid, je ressentis la nécessité d’ouvrir ma maison pendant les Rencontres. J’y ai montré l’île des Dieux, projet que je n’avais jamais exposé à Arles. Je pris goût à l’exercice et décidai de le pérenniser.