© Julien T.Hamon – Empreinte #7 – Arles 2020
Les Images perdues
Cellule Archives
Du 4 juillet au 31 août 2020
Vernissage le 3 juillet
Gregoire Alexandre / Juliette George / Ruediger Glatz / Alexandre Guirkinger / Julien T. Hamon / Claudia Huidobro / Sara Imloul / Dominique Issermann / Katerina Jebb / Peter Lindbergh / Jean Baptiste Mondino / Sarah Moon, Paolo Roversi / Scheltens & Abbenes / Patricia Schwoerer / Senta Simond / David Sims / Michèle Sylvander / Max Vadukul
Les Images Perdues est une exposition à ciel ouvert.
Conçue et réalisée par Cellule Archives sur une initiative spontanée de Olivier Saillard et Gaël Mamine, Les Images Perdues est un projet citoyen qui unit photographes et visiteurs, qu’ils soient arlésiens ou de passage.
Perdues de la mémoire, d’une série, d’un ouvrage, d’une exposition, les photographies choisies sont aussi perdues dans la ville. Ici, les murs, les façades, les portes sont les cimaises sauvages le temps d’un été pas comme les autres.
Les photographies, éditées sous les formats d’affiches, de formats différents subiront l’aléas du temps, les outrages poétiques du vent et du soleil, assumant leur disparition progressive et nonchalante. Les sujets et les thèmes à découvrir reflètent une forme de désertion, d’économie de moyen et d’aridité d’où le format poétique de chacune d’elles peut éclore plus librement encore.
Au hasard d’un chemin, d’une rue, d’un carrefour, Les Images Perdues ne s’imposent pas mais s’offrent au regard des visiteurs selon un parcours libre dans la ville. Un choix de textes imprimés également au format affiches paraphent les images. Ils sont eux même des images vulnérables que le mot a photographié lui-même.
Ni billetterie, ni droit d’entrée pour cette exposition gratuite et gracieuse à apprécier en flânant grâce au mécénat de Cellule Archives et au soutien spontanée et généreux des photographes sollicités, tous solidaires. Qu’ils soient chaleureusement remerciés et nommés ici pour cette fantaisie d’un musée ou d’une exposition qui n’est pas hors les murs mais sur les murs.
© Jean Baptiste Mondino – Tilda Swinton