Offrande © Catherine Arniac
Habeas Corpus
Art&Fact l’espace
Du 23 juin au 11 juillet 2020
Vernissage le mercredi 8 juillet 18h30
Philippe Trefois
Sous le pinceau de Philippe Trefois, un kaléidoscope nouveau est né.
Effet magique du soleil provençal : l’artiste-peintre Philippe Trefois semble, ces dernières années, être passé d’une tragédie presque monochrome à un kaléidoscope de couleurs. À l’instar de van Gogh, dont les toiles sévères des Mangeurs de pommes de terres ou celles inspirées par Millet se sont peu à peu gorgées de lumière. Trefois, issu du Plat pays (si proche des Terres basses de Vincent), a enrichi ses tableaux d’une luminosité jusqu’ici inédite. Cela, bien entendu, dans un registre très différent du Maître impressionniste.
Malgré tout, l’esquisse des personnages parfois à la limite du figuratif, leur solitude à la Nietzsche, leur apparente désespérance demeurent et constituent la trame de cette inspiration, malgré les récents camaïeux. Cette alchimie donne à ces œuvres leur « patte », leur dramatique étrangeté (qui n’exclut d’ailleurs pas une certaine proximité avec le spectateur), en un mot, leur style.
On a parlé de néo-expressionnisme. On est toujours le néo de quelque chose. Toujours est-il que Trefois n’a pas besoin de cultiver sa singularité : elle lui est d’emblée naturelle, consubstantielle. C’est d’ailleurs là un des axes de son talent. Sans « forcer » l’originalité de ses thèmes tragiques, ses doutes, les limites qui festonnent son âme, « notre » peintre peut ainsi se permettre d’amadouer la couleur.
Entrer dans ces dernières toiles de Trefois, c’est un peu passer du sépia à l’irisation de la lumière, du rêve à l’éveil, de l’errance d’Orphée à la splendeur d’une aube « espérante » que nourrit un soleil nouveau-né.
Claude Luezior – Professeur d’Université – Lauréat de l’Académie française
entre femmes © philippe trefois
Camargue(s)
Art&Fact l’espace
Du 12 juillet au 2 août 2020
Vernissage le vendredi 17 juillet 18h30
Pascal Servera
Camargue(s), un voyage en couleur et noir et blanc.Des Saintes-Maries-de-la-Mer au golfe de Beauduc, du pèlerinage des Gitans aux cabanons, les Hommes, la Terre.
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Camargue (s), a journey in color and black and white. From Saintes-Maries-de-la-Mer to the Gulf of Beauduc, from the pilgrimage of the Gypsies to the cabins, the Men, the Earth.
sans titre © Pascal Servera
Le monde réparé
Art&Fact l’espace
Du 4 août au 22 août 2020
Vernissage le vendredi 7 août 18h30
Catherine Arniac
Sous le tilleul de la maison, quelques branchages, frêles extrémités arrachées à l’hiver par les vents violents.
Derrière la maison, des blocs de bois de coffrage blanchis et érodés par les ans.
Sur ces pièces brutes s’accrochent délicatement les brindilles recouvertes de dorure.
Ce réseau protecteur devient une précieuse armure, symbole d’une nature affaiblie mais à présent renforcée.
Des fragments de papiers, lignes brûlées et brisées témoignent de l’accident.
Tous ces matériaux récupérés portent la marque du temps et de l’usage qu’en ont fait les hommes.
En modifiant l’ordre établi, ces oeuvres nous interrogent sur la dualité du monde, mettant en scène force et fragilité de la nature et des hommes.
Les collages racontent l’histoire de la fracture et la beauté de la réparation.
Des assemblages particuliers qui s’ouvrent sur un monde différent, poétique, écologique , spirituel…soutenant l’idée d’une réparation possible!
Avril 2020
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Under the house lime tree , a few branches, frail ends torn off by violent winds in winter time.
Behind the house, a heap of timbering wood bleached and worn down by ages.
On these rough pieces,gold-plated twigs hang with delicacy.
This protective network has become a precious armor, the symbol of a weakened nature, on the way of recovery.
Fragments of paper, burnt and broken lines attest to the former accident.
All these reclaimed materials bear the scars of time and of the use men have made of them.
By modifying the established order, these works question us about the duality of the world, staging at the same time, the strength and fragility of nature.
The collages tell the story of the fracture and the beauty meant by repairing .
Special assemblings open onto a different world, a poetical, ecological, spiritual world, symbolizing the possibility of repair.
April 2020
les dualités © catherine arniac
Fleur de sel, fruit d’absinthe
Art&Fact l’espace
Du 24 août au 12 septembre 2020
Vernissage le vendredi 26 août 18h30
Yaume / Christophe Ribereau-Gayon
Tout un bar à l’heure du pastis est plongé au coeur des flamants dans tous leurs états; des hommes-arbres entourent la rêverie d’un taureau sur la plage de Piémanson… Yaume (peintures) et Christophe Ribéreau-Gayon (sculptures) invitent à découvrir leur singulière Camargue entre onirisme et abstraction.
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It is pastis time and the whole bar is immersed among the flamingoes in one hell of a state; a few men-trees watch over a bull dreaming on Piemanson beach… Yaume (paintings) and Christophe Ribereau-Gayon (sculptures) have the pleasure of inviting you to their unique Camargue between fantasy and abstraction.
Fleur de sel, fruit d’absinthe © Christophe Ribéreau Gayon et Yaume
Art&Fact l’espace
17 Rue Des Suisses
13200 Arles
contact
Catherine Arniac
+33 6 20 31 25 70
Art&Fact, association arlésienne née en janvier 2019, représente en permanence un collectif de peintres, plasticiens, sculpteurs et photographes contemporains qu’elle met spécifiquement à l’honneur à l’occasion d’expositions temporaires, permettant au public de nouer des rencontres artistiques. Un lieu détendu qui offre un puits d’échanges et de partages joyeux.
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Art & Fact, an association created in Arles in January 2019, permanently represents a collective of contemporary painters, visual artists, sculptors and photographers who are specifically honored during temporary exhibitions, allowing the public to establish artistic encounters. A relaxing place that offers many opportunities for exchanges and joyful sharing.